VASP : Définition, Règles et Étapes de l’Homologation
Comprendre ce qu’est un VASP
Le sigle VASP signifie Véhicule Automoteur Spécialisé. Il concerne tous les véhicules transformés pour un usage particulier. Par exemple, un fourgon devient un food truck ou un camping-car.
Dès qu’un véhicule change d’usage, il ne respecte plus les critères d’origine. Dans ce cas, l’homologation VASP devient indispensable.
Quand faut-il passer en VASP ?
Dès qu’un aménagement est fixe, l’homologation devient obligatoire. Cela concerne les meubles vissés, les circuits de gaz ou d’électricité, ou les réservoirs d’eau.
En l’absence d’homologation, le contrôle technique devient impossible. De plus, l’assurance peut refuser une indemnisation en cas d’accident.
Ce que dit la réglementation
Les autorités imposent plusieurs conditions précises. Premièrement, les meubles doivent être solides et fixés. Deuxièmement, les équipements doivent respecter les normes européennes. Troisièmement, la ventilation et les sorties de secours doivent être conformes.
Ensuite, le véhicule doit passer un contrôle appelé RTI. Ce contrôle se fait auprès de la DREAL ou de la DRIEE. Il s’agit d’un examen technique très rigoureux.
Quelles sont les étapes de l’homologation VASP ?
- Préparer un plan détaillé. Il doit respecter toutes les normes techniques.
- Installer les équipements de manière fixe et sécurisée.
- Réunir les documents : factures, fiches techniques et notices CE.
- Prendre rendez-vous avec la DREAL pour une inspection.
- Passer le contrôle RTI. Le véhicule doit répondre à toutes les exigences.
- Mettre à jour la carte grise avec la mention officielle VASP.
Conclusion
L’homologation VASP ne laisse aucune place à l’improvisation. Chaque étape demande précision et rigueur. Grâce à cette démarche, vous garantissez la sécurité de votre véhicule. Vous respectez aussi la loi et vous rassurez vos clients ou partenaires.